4. Tester notre travail

Maintenant que nous avons (espérons-le) un alias défini et accessible, nous devons vérifier qu'il fonctionne correctement. Nous examinerons d'abord la table de routage du noyau, pour vérifier que la route vers l'alias est bien présente, puis nous utiliserons ping pour nous assurer que des paquets peuvent l'atteindre.

Pour voir la table de routage du noyau, sous forme numérique, tapons:

% netstat -nr

Dans notre exemple, voici à quoi ressemblerait le résultat:


Routing tables

Internet:
Destination        Gateway            Flags     Refs     Use     Netif Expire
default            192.168.57.1       UGSc        4      964       ep0
127.0.0.1          127.0.0.1          UH          1       39       lo0
192.168.57         link#2             UC          0        0
192.168.57.10/32   link#2             UC          0        0
192.168.57.82      127.0.0.1          UGHS        0        0       lo0
224/4              link#2             UCS         0        0
   

Nous y voyons la route par défaut, la route vers l'interface “en boucle”, la route vers notre réseau local et une curieuse route vers notre alias. Le /32 qui suit l'adresse de l'alias donne la longueur du masque de sous-réseau (le nombre de 1, en partant de la gauche). Comme nous avons utilisé un masque de sous-réseau de 255.255.255.255, la longueur de celui-ci (le nombre de 1) est de 32.

Maintenant que nous avons vérifié que la route est bien dans la table de routage du noyau, nous pouvons effectuer un contrôle rapide pour nous assurer que cette route fonctionne bien. Exécutons une commande ping comme ci-dessous:

% ping 192.168.57.10

Si tout va bien, voici ce que nous verrions:


PING 192.168.57.10 (192.168.57.10): 56 data bytes
64 bytes from 192.168.57.10: icmp_seq=0 ttl=255 time=0.313 ms
64 bytes from 192.168.57.10: icmp_seq=1 ttl=255 time=0.197 ms
64 bytes from 192.168.57.10: icmp_seq=2 ttl=255 time=0.190 ms
   

Appuyons simplement sur Ctrl-C pour arrêter ping si tout paraît satisfaisant. Il nous “crachera” alors quelques statistiques, que nous pouvons normalement ignorer. S'il n'y a pas de retour ou s'il y a des messages d'erreur, quelque chose ne va pas. Reprenez tout du début et lisez les pages de manuel (non, vraiment, allez lire les pages de manuel), et, finalement, posez vos questions sur la liste de diffusion pour les questions d'ordre général à propos de FreeBSD.

Ce document, ainsi que d'autres peut être téléchargé sur ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/doc/.

Pour toutes questions à propos de FreeBSD, lisez la documentation avant de contacter <questions@FreeBSD.org>.
Pour les questions sur cette documentation, contactez <doc@FreeBSD.org>.